Au Burkina Faso comme dans plusieurs autres pays du monde, des femmes et des filles sont régulièrement victimes d’actes de violences qui leur causent des souffrances sur plusieurs plans. Ainsi la Violence Basée sur le Genre se définit comme un acte nuisible perpétré contre la volonté d’une personne, et qui est basée sur les différences du genre.
Il existe différents types de VBG qui sont : les violences physiques, les violences morales et psychologiques, les violences sexuelles, les violences morales…
Dans notre société, le statut d’infériorité se ressent plus chez la femme car elle est marginalisée, toujours inférieure et vulnérable.
Les violences présentent cependant chez la victime, la famille, sur la société des conséquences graves comme la pauvreté, la dépression, le suicide, le traumatisme psychologique, la faible contribution aux efforts de construction de la nation…
Quelle que soit la forme que prend la violence, les marques qu’elle laisse sont parfois irréparables. Quel que soit le type de violence et le sexe de la victime, les VBG rendent la personne qui les subit très vulnérable et manipulable
Cependant il existe des moyens de prévention comme promouvoir les normes sociales, intensifier les campagnes de sensibilisation sur la violence conjugale.
Ainsi pour combattre les VBG, il faut l’implication de tous (femmes, hommes, enfants, jeunes, vieillards, autorités, leaders religieux et traditionnels…). Nous devons mettre l’accent sur l’éducation à la base. Surtout commencer à la cellule familiale pour changer la donne.
L’ASBC a pour rôle d’écouter la victime, la rassurer et surtout garder l’anonymat. Aussi sensibiliser la communauté sur les problèmes sociaux liés aux VBG et les orienter pour des prises en charge adéquates.